Stop aux violences : suivez la campagne digitale de IYAWO, soutenue par Ambassade de France
Suivez sur les réseaux sociaux la campagne digitale de l’Association IYAWO, avec l’accompagnement de l’Ambassade de France du Togo et autres partenaires du Togo et d’ailleurs.
Depuis le lundi 25 novembre 2024, l’Association IYAWO a lancé la campagne digitale “STOP AUX VIOLENCES POUR ELLES, AVEC VOUS”, une initiative forte en partenariat avec l’Ambassade de France au Togo. Cette campagne est une réponse aux violences basées sur le genre (VBG) et vise à sensibiliser le public aux différentes formes de violences subies par les femmes et les filles, tout en mobilisant la société civile pour un changement durable.
Chaque jour, des visuels de sensibilisation sont partagés sur les réseaux sociaux, accompagnés de lives interactifs. Ces sessions abordent des thèmes en lien avec les VBG, et présentent des échanges entre défenseurs des droits humains, militants féministes et acteurs de la société civile, principalement du Togo, mais aussi de divers pays. La campagne est modérée par Elisabeth Apampa, présidente de l’Association IYAWO et femme de média.
Retour sur les premières actions de la campagne
Lundi 25 novembre – Jour 1
LIVE 1 : “Qu’est-ce que les VBG ?”
Ce premier live a été un moment d’introduction pour comprendre les violences basées sur le genre. Il a réuni des experts comme Reyhanath Toure Mamadou, fondatrice de ReyhaTV et experte en genre et inclusion, ainsi que Moussilihou Ouro-Gouni, activiste des droits des femmes, et Awawou Mandunh Mbohou, présidente nationale des jeunes de FONAJ.
Mardi 26 novembre – Jour 2
Campagne “Stop aux violences : Pour Elles, Avec Vous”
Aujourd’hui, la campagne s’inscrit dans les 16 jours d’activisme pour éliminer les VBG, avec un focus sur les violences physiques. Ces violences, bien que laissant des cicatrices visibles, affectent profondément les femmes à bien des niveaux. Le live a réuni Chris Ngal, représentant de la Synergie des Jeunes Africains pour la consolidation de la paix, Guy Martial Mendo Ze, responsable des programmes jeunes au Cameroun, et Eugène Guénou, présentateur média et activiste.
Mercredi 27 novembre – Jour 3
Les violences sexuelles
Le thème du jour était les violences sexuelles, un sujet trop souvent ignoré mais omniprésent dans la société. Le live a donné la parole à des expert-es comme Emeline Afi Miawodede, entrepreneure et activiste féministe, ainsi que Etienne Komlan Adjogblé, juriste et défenseur des droits humains. Leur intervention a permis d’aborder les stratégies de soutien aux survivantes et la dénonciation des agresseurs.
Jeudi 28 novembre – Jour 4
Les violences économiques
La journée a été consacrée aux violences économiques, une forme de violence souvent invisible mais profondément destructrice. Ce live a réuni Melchie Ibula Bwanga, médecin activiste du Congo, et Suzanne Mveng, responsable des programmes à l’association “Elles Rayonnent Ensemble”.
Vendredi 29 novembre – Jour 5
Les violences psychologiques
Les violences psychologiques ont été au centre des discussions du jour. Elles peuvent être aussi destructrices que les violences physiques, mais leurs effets sont souvent invisibles. Le live a impliqué des experts comme Hayathe Ayeva, activiste sociale, et Djimbare Waké, médecin généraliste. Ils ont abordé les blessures invisibles laissées par ces violences et comment les surmonter.
Samedi 30 novembre – Jour 6
Les violences culturelles
Le dernier live de la semaine a porté sur les violences culturelles, telles que le mariage forcé, les mutilations génitales féminines, et la privation des droits d’héritage. Ces pratiques sont non seulement des injustices, mais elles constituent également des formes graves de violences basées sur le genre. Marthe Fare, spécialiste en communication et militante féministe, a été parmi les intervenants, aux côtés de Telli Koffi, juriste et journaliste, et Patricia Carolle Maneng’s, experte en santé publique.
Jour 7 – 1er décembre : “Le rôle des hommes comme alliés, pas comme bourreaux : Vers une masculinité positive”
Il a été souligné que les violences ne sont pas uniquement un problème féminin, mais une cause collective qui nécessite l’engagement des hommes. Chris Ngal, représentant de la Synergie des Jeunes Africains pour la consolidation de la paix, a discuté de l’importance de la masculinité positive et de la responsabilité des hommes dans ce combat. Océane Ame Codjia, ambassadrice de marque et animatrice, ainsi que Awawou Mandunh Mbohou, présidente des jeunes de FONAJ, ont également partagé leurs points de vue sur la manière dont les hommes peuvent devenir des alliés dans cette lutte. Azora Laetitia, avocate, a abordé le cadre juridique et les droits des femmes dans cette dynamique de soutien.
Jour 8 – 2 décembre : “Les jeunes filles aussi ont des droits”
La journée a été dédiée aux droits des jeunes filles, leur avenir et leur épanouissement. Elisabeth Apampa, présidente de l’Association IYAWO, a encore dirigé le live. Sido Efua, jeune leader et présidente de RIJEFPP, ainsi que Mayaba Samata Hamdiath, présidente régionale de MAJ, ont participé à cette discussion en insistant sur l’importance d’offrir aux jeunes filles une éducation sans violence et des opportunités égales pour réussir. Kossiwa Kpotogbé, coordinatrice de l’ONG Asfecdi, a partagé des initiatives concrètes pour renforcer la protection des droits des filles et investir dans leur avenir.
La campagne digitale “STOP AUX VIOLENCES POUR ELLES, AVEC VOUS” se poursuit avec des discussions quotidiennes sur des thématiques clés liées aux violences basées sur le genre (VBG), jusqu’au 10 décembre.
Programme des prochaines journées de la campagne
Jour 9 – 3 décembre : “Les femmes rurales”
Les femmes rurales font face à des formes de violence spécifiques, souvent invisibles et exacerbées par l’isolement et le manque d’accès aux ressources. Ce live mettra en lumière leurs réalités et les actions à entreprendre pour les protéger et les soutenir.
Jour 10 – 4 décembre : “La justice doit s’appliquer à toutes et tous”
Il est essentiel que les violences basées sur le genre soient traitées de manière équitable par la justice. Ce live abordera les obstacles rencontrés par les victimes dans le système judiciaire et soulignera l’importance d’une justice inclusive et accessible pour toutes les victimes de violences.
Jour 11 – 5 décembre : “VBG en milieu scolaire”
Les violences basées sur le genre sont présentes dans les écoles et les lieux de travail. Ce live permettra de discuter des solutions pour rendre ces environnements plus sûrs pour les jeunes filles et les femmes, ainsi que des moyens de sensibiliser et de prévenir ces violences.
Jour 12 – 6 décembre : “Les violences conjugales ne sont pas des affaires privées”
Les violences conjugales doivent être reconnues comme des crimes publics, et non comme des problèmes privés au sein du foyer. Ce live ouvrira un débat sur la façon dont la société peut mieux soutenir les victimes et punir les agresseurs.
Jour 13 – 7 décembre : “VBG en milieu professionnel”
Ce live continuera de traiter des violences basées sur le genre en milieu de travail, en mettant l’accent sur les abus de pouvoir, le harcèlement sexuel, et les discriminations dont sont victimes de nombreuses femmes dans leurs lieux de travail. Des solutions pour renforcer la protection des femmes au travail seront proposées.
Jour 14 – 8 décembre : “Les survivantes sont des héroïnes”
Les survivantes de violences basées sur le genre sont des héroïnes qui surmontent des épreuves inimaginables. Ce live mettra en lumière leurs histoires, les défis qu’elles ont surmontés, et comment la société peut les soutenir pour se reconstruire et s’épanouir.
Jour 15 – 9 décembre : “Impact des VBG sur la santé mentale”
Les violences basées sur le genre laissent des cicatrices invisibles. Ce live abordera les effets des violences sur la santé mentale des victimes, en soulignant l’importance d’un soutien psychologique adapté et de la prévention des traumatismes à long terme.
Jour 16 – 10 décembre : “Les droits humains au Togo”
La campagne se clôturera avec une discussion sur l’état des droits humains au Togo, en particulier les droits des femmes et des filles. Il sera question de l’évolution de la législation et des actions nécessaires pour garantir une véritable égalité des droits et la protection des victimes de VBG.
Engagez-vous dans la campagne
Ces lives sont l’occasion de sensibiliser, d’éduquer et de mobiliser l’opinion publique pour lutter contre les violences faites aux femmes. En suivant la campagne digitale sur les réseaux sociaux de l’Association IYAWO, vous pouvez contribuer à briser le silence et soutenir celles qui en ont besoin.
Rejoignez-nous dans cet engagement pour un monde sans violences.
#StopAuxViolencesPourEllesAvecVous